S’il est vrai que pour réussir certaines tâches, il ne faut pas s’en éloigner et rester pleinement concentré, je crois que pour l’écriture les détours ne sont pas vains.
Les vieux briscards du porte-plume ne cessent de l’affirmer, pour bien écrire il faut écrire beaucoup et écrire souvent.
Seulement lorsque l’on est en train d’écrire un roman, il arrive que les choses bloquent. Parce qu’une idée n’emmène pas plus loin, parce que deux idées ne se lient pas, parce que le personnage nous mène là ou l’idée ne vient plus…
C’est ce qui m’est arrivé le mois dernier. Je ne parvenais pas à trouver l’idée qui m’offrirait le lien entre deux chapitres.
Je réfléchissais, je m’obstinais et cela ne venait pas.
Mais puisque j’étais à mon ordinateur à un moment dédié à l’écriture, je n’ai pas voulu abandonner. J’ai pensé que je pouvais laisser de côté mon roman, pour quelques heures et écrire autre chose.
J’allais écrire sans contraintes, aligner les mots très vite, juste poser des idées. Laisser libre cours à mon esprit, lui faire confiance pour que l’énergie créatrice gagne. Je me suis juste demandé, avant de commencer « À quoi as-tu envie de rêver aujourd’hui ?».
Et, alors que les enseignes commençaient à nous planter le décor d’un Noël tout proche, j’ai eu le désir d’ entrevoir la magie de Noël.
Avec le rêve, les mots comme la neige sur le sol, se sont doucement posés sur la page. Les heures ont passé et je ne pouvais plus quitter la Tante Odile que je venais d’imaginer. Elle n’aimait pas Noël et elle le répétait. Mais j’allais la surprendre.
Voici donc comment j’ai écrit cette nouvelle, en toute simplicité et avec beaucoup de plaisir, comme un petit intermède entre deux chapitres de mon roman.
J’espère que ce sera aussi un joli petit moment pour vous qui lirez cette nouvelle courte que vous trouverez : ICI
