
« Je tiens la nouvelle pour la meilleure école d’écriture. » disait Hervé Bazin.
L’écriture s’apprend, alors, en bonne élève, j’écoute le conseil et je multiplie les exercices.
Je travaille aussi mon écriture en écrivant des nouvelles, j’aime ça et l’objectif qui impose d’être bref n’est pas simple.
Au contraire du roman, où l’on prend le temps d’installer son univers et son monde, la nouvelle impose de trancher. Et puisqu’il faut faire court, le choix des mots est décisif. Chacun d’eux doit servir à la narration sinon il sera supprimé. On va donc relire sans hésiter à couper, puis revenir encore et encore sur son texte pour ciseler jusqu’à l’essentiel. C’est en cela qu’on apprend à être clair, il ne doit rien manquer et pourtant il ne faut pas trop en dire.
La clarté de l’intrigue, l’univers réduit, le nombre de personnages et d’actions limités, vont concentrer l’effet narratif et donner le rythme jusqu’à la chute qui arrive quand on ne l’attend pas pour surprendre le lecteur. C’est un vrai plaisir que d’imaginer une fin insolite qui puisse frapper le lecteur.
Pour corser un peu plus la tâche, je réponds à des appels à textes, des concours qui donnent un thème et un nombre de caractères imposés, parfois même la phrase d’accroche est donnée.
Ces nouveaux défis me poussent hors de ma zone de confort et ouvrent le champ des possibles.
Parmi les bonnes résolutions que j’avais projetées au début de l’année 2022, j’avais posé l’objectif d’envoyer un texte par mois.
En cette fin juillet, je devrais donc avoir totalisé sept participations.
Pensez-vous que je m’y suis tenue ?
Et bien, j’ai proposé :
un poème
une page pour la littérature jeunesse
une micro nouvelle
un conte
et quatre nouvelles
Je suis donc dans les clous et espère tenir le rythme jusqu’en décembre.
Les premiers résultats arrivent, je vous donnerai bientôt des nouvelles.
En attendant si vous avez envie de lire la dernière nouvelle proposée. Elle est en ligne sur le site du concours Lire magazine-Librinova, la phrase d’accroche imposée était : Le lundi 5 novembre 2018, l’agent funéraire procéda à l’ouverture du cercueil pour l’exhumation, il était vide…
Je me suis donc amusée à mener l’enquête et le titre de ma nouvelle est : Où est passé l’oncle Edgard
Je vous souhaite une bonne lecture,