La belle histoire du secrétariat du Père Noël

Rue du ciel, allée des rennes, atelier du lutin…. l’adresse du Père Noël n’est pas très sûre, mais il suffit d’avoir inscrit Père Noël pour que la Poste puisse lui déposer toutes les lettres !

Pas besoin d’y mettre un timbre c’est gratuit mais il ne faudra pas oublier de noter son nom au verso de l’enveloppe pour recevoir une réponse.

C’est, à mon avis, une belle occasion de donner à un enfant l’envie de prendre un stylo et d’écrire.

Car depuis un peu plus de cinquante ans, sa lettre est bien distribué au Père Noël qui lui répondra.

Mais savez-vous comment est né le service postal du Père Noël ?

L’histoire remonte à plus de cinquante ans en terre normande.

Je voulais donc vous parler de cette femme au grand cœur qui inventa ce service de secrétariat du Père Noël.
Magdeleine Homo était receveuse des PTT à Veules les Roses en Normandie. Désolée de voir toutes ses lettres d’enfants sans réponses, elle décida de s’atteler discrètement à la tâche alors qu’à cette époque la hiérarchie demandait à ce que ces courriers soient détruits.
De sa plume elle leur répondait et, pour faire plus vrai, elle ajoutait de vieux timbres et la mention « par avion ».
Puis en 1958, elle décida de demander l’ autorisation officielle de répondre aux enfants. Cela lui fut accordé par le ministre des PTT en personne, Bernard Anciaux. Magdeleine sollicita alors des parents, le maître d’école et surtout sa factrice Juliette Leboucher. Et les enfants avaient donc des réponses plutôt personnalisées.

La Poste repris l’idée en 1962, en créant le secrétariat du Père Noël, d’abord dans le bureau central des rebus puis décentralisa le service à Libourne en 1967.
Magdeleine est décédée en 1963 et n’a donc pas connu l’ampleur du service né de son idée alors je voulais lui rendre hommage ici dans ces quelques lignes.

Elle n’a certainement pas été la seule à désobéir pour le plus grand bonheur des enfants. J’ai pu lire aussi que Odette Ménager receveuse des Postes à Nueil-sur-Layon (Maine-et-Loire) de 1948 à 1956 avait répondu également aux lettres des enfants.
Il paraît même qu’elle prenait soin d’utiliser une écriture tremblante puisque le Père Noël était un vieil homme. Mais elle avait gardé le secret vis-à-vis de ses collègues comme de ses proches jusqu’ à son décès en 1977.

Merci à elles et à toutes les personnes qui n’ont pas fait savoir qu’elles donnaient ce bonheur aux enfants avec bienveillance, écoute, patience, générosité et partage, vivant ainsi pleinement l’esprit de Noël.

Un petit mot pour Saint Nicolas

C’est la Saint Nicolas !

Ce week-end dans le Grand Est et surtout en Lorraine, puisqu’il en est le patron, Saint Nicolas est fêté dignement. Défilés, chars, fanfares, lumières, vin chaud et friandises ne manqueront pas.
Saint Nicolas visitera les petits dans les écoles, les anciens dans les foyers et les familles dans les cœurs de villes.

Dans la tradition, les enfants déposent avant de se coucher un verre de lait pour Saint Nicolas et une carotte pour son âne car dans la nuit il viendra apporter ses cadeaux : oranges ou clémentines, friandises et surtout le pain d’épices à son effigie.
Il aurait ainsi inspiré le personnage du Père Noël.

Mais attention, la bonté de Saint Nicolas n’est que pour les enfants sages !
Pour les plus désobéissants, le Père fouettard qui l’accompagne, tout de noir vêtu et l’œil menaçant, sortira une trique de sa hotte.

Cette fête trouve ses origines à Myre en Turquie. Saint Nicolas avait été évêque de Patare en Lycie (aujourd’hui Turquie), emprisonné il est décédé en martyr à Myre le 6 décembre 335 et ses reliques reposèrent là-bas jusqu’au XIème siècle.

Elles furent ensuite emportées par des chrétiens et atteignirent Bari en Italie en 1087.

En 1098, Aubert de Varangéville se rend en pèlerinage à Bari. Le chevalier lorrain, avec l’aide d’un moine, s’empare d’une phalange dite « Dextre bénissante » qu’il entrepose à Port qui deviendra plus tard Saint-Nicolas-de-Port avec la construction d’une basilique et le début d’un pèlerinage.

Généreux et bienveillant Saint Nicolas de Myre était réputé protecteur des enfants, des veuves et des gens faibles.
En Lorraine, on le dit patron des écoliers qui, pour le remercier, lui chante la chanson :

Ô grand Saint Nicolas
Patron des écoliers
Apporte-moi des pommes
Dans mon petit panier
Je serai toujours sage
Comme une petite image
J’apprendrai mes leçons
Pour avoir des bonbons
Venez, venez, Saint Nicolas
Venez, venez, Saint Nicolas
Venez, venez, Saint Nicolas
Et tralala

Nous la gardons tous en tête pour l’avoir chantée en classe, puis apprise à nos enfants.

Et cela me donne maintenant l’envie d’écrire quelques vers :

Écrire une nouvelle alors que l’on peaufine un roman, cela vous paraît bizarre ?

S’il est vrai que pour réussir certaines tâches, il ne faut pas s’en éloigner et rester pleinement concentré, je crois que pour l’écriture les détours ne sont pas vains.
Les vieux briscards du porte-plume ne cessent de l’affirmer, pour bien écrire il faut écrire beaucoup et écrire souvent.
Seulement lorsque l’on est en train d’écrire un roman, il arrive que les choses bloquent. Parce qu’une idée n’emmène pas plus loin, parce que deux idées ne se lient pas, parce que le personnage nous mène là ou l’idée ne vient plus…

C’est ce qui m’est arrivé le mois dernier. Je ne parvenais pas à trouver l’idée qui m’offrirait le lien entre deux chapitres.
Je réfléchissais, je m’obstinais et cela ne venait pas.
Mais puisque j’étais à mon ordinateur à un moment dédié à l’écriture, je n’ai pas voulu abandonner. J’ai pensé que je pouvais laisser de côté mon roman, pour quelques heures et écrire autre chose.
J’allais écrire sans contraintes, aligner les mots très vite, juste poser des idées. Laisser libre cours à mon esprit, lui faire confiance pour que l’énergie créatrice gagne. Je me suis juste demandé, avant de commencer « À quoi as-tu envie de rêver aujourd’hui ?».

Et, alors que les enseignes commençaient à nous planter le décor d’un Noël tout proche, j’ai eu le désir d’ entrevoir la magie de Noël.
Avec le rêve, les mots comme la neige sur le sol, se sont doucement posés sur la page. Les heures ont passé et je ne pouvais plus quitter la Tante Odile que je venais d’imaginer. Elle n’aimait pas Noël et elle le répétait. Mais j’allais la surprendre.
Voici donc comment j’ai écrit cette nouvelle, en toute simplicité et avec beaucoup de plaisir, comme un petit intermède entre deux chapitres de mon roman.
J’espère que ce sera aussi un joli petit moment pour vous qui lirez cette nouvelle courte que vous trouverez : ICI

Crédit Photo: Susanne Jutzeler sur Pexels.com

L’édition est lancée

Ne me parlez pas de Noël !
est ma première nouvelle éditée

Voilà, c’est fait ! Je plante aujourd’hui une pousse dans mon champ de mots.
Parce que c’est la Sainte Catherine, le jour de ma fête, et que je voudrais croire en ce beau dicton  » À la Sainte Catherine tout arbre prend racine. »
Je plante donc une première pousse dans mon champ de mot, j’édite une nouvelle courte.
Une nouvelle de Noël pétillante pour donner le sourire et l’envie de croire au Père Noël.
Je souhaite que cette pousse vive, s’enracine et porte du fruit. Vos ressentis et vos avis seront ces fruits que vous apporterez à mon panier si vous le voulez bien.
Quand vous aurez lu, vous viendrez me dire ce que vous en pensez, n’est-ce pas?
Avec cette publication, je prépare le terrain pour un autre spécimen plus grand encore, mon roman à venir.
Alors bonne lecture !

Le premier pas

« Tout ce que tu peux faire ou rêver de faire, tu peux l’entreprendre. L’audace renferme en soi, génie, pouvoir et magie. » Goethe

Oser écrire et oser dire que l’on écrit peuvent se révéler difficile au tout début du chemin d’un auteur. Certains diront que c’est par peur d’être jugé, d’autres qu’ils n’ont pas un niveau suffisant pour se dire auteur, le syndrome de l’imposteur rôde par là aussi. D’autres encore voudraient attendre d’être publié pour révéler qu’ils ont pris la plume.
Pourtant, il suffit de considérer la définition du mot auteur telle qu’elle apparaît dans le dictionnaire :
« Personne qui est à l’origine de quelque chose de nouveau, qui en est le créateur, qui l’a conçu, réalisé ; initiateur, inventeur : L’auteur d’une découverte. Synonymes : créateur, inventeur »
pour réaliser qu’il n’est pas besoin d’attendre le succès pour devenir auteur.
Je me suis mise moi aussi sur le chemin de l’écriture il y a un an. J’ai ressorti de mes tiroirs des pages écrites il y a très longtemps. Oui l’idée de ce roman trotte dans ma tête depuis presque trente ans. Une vie bien remplie et d’autres passions me l’ont fait laisser de côté.
C’est le confinement et le temps retrouvé qui m’ont remis le pied à l’étrier.
Depuis j’écris presque tous les jours. Pas toujours pour faire avancer mon roman, mais pour me donner une discipline d’écriture.
Jouer avec les mots, écrire un poème, une nouvelle, mais écrire. Et écrire beaucoup.
L’ écriture est un vrai travail, il faut donc s’armer des bons outils et s’entraîner.
L’ écriture est aussi un rêve, alors il convient de le nourrir et d’y croire.
Si je vous dévoile donc ce rêve d’écriture aujourd’hui, c’est pour qu’il prenne vraiment place. Mon roman est en gestation, il se développe, il grandit, je le porte en moi secrètement depuis longtemps mais je suis prête maintenant à vous en parler.
Voulez-vous me suivre ?

Aller vers ses rêves : Photo d’illustration de Ylanite Koppens sur Pexels.com